Balade au Toulouse Game Show


Samedi matin, accompagnée de 6 comparses, j’ai embarqué en direction de la « ville rose ». Après quelques heures de route et de trente bonnes minutes pour trouver une place où se garer, nous nous apprêtons à passer ensemble, pour la première fois, les portes du Toulouse Game Show.

Lost Planet

C’est indiscutable, le TGS attire du monde et les organisateurs attendent 40.000 à 45.000 visiteurs cette année ! La queue à l’extérieur, alors qu’il est midi, est interminable. Il fait tellement froid que l’on se dit que pour une fois, les cosplayers doivent être ravis de porter leurs déguisements, notamment Chewbacca et Pedobear. Heureusement nous avons des coupe-files et nous passons rapidement à l’intérieur où il fait bien plus chaud ! Mais autant vous dire qu’une fois dedans on a du mal à s’y retrouver.

Cosplay Lego

L’événement s’étend sur 3 halls au sein du Parc des Expositions de Toulouse, où les stands s’enchainent et se ressemblent, ne permettant pas au visiteur de savoir dans quelle zone il se trouve. Malgré le plan reçu à l’entrée, on tourne, on cherche et la foule qui se presse à l’intérieur n’aide pas à se sentir à l’aise dans les couloirs réduits. On a un peu l’impression de se retrouver dans une foire où les stands commerciaux côtoient les espaces dédicaces et les stands associatifs sans grande logique ni mise en valeur. De manière générale, on regrette énormément le manque d’univers dédiés et de scénographie des espaces.

 

Game Show ?

Habilement trouvé, le nom de l’événement s’inspire du fameux salon nippon dédié aux jeux vidéo, le Tokyo Game Show. De ce côté-là, la déception est générale au sein de notre petite équipe. Le jeu vidéo est très peu mis en valeur. On en revient au problème de la mise en place des stands et des espaces au sein du TGS. On aurait aimé trouvé une zone dédiée uniquement au jeu vidéo et ses dérivés. Avec l’espace disponible on regrette de voir que les stands commerciaux phagocytent les zones dédiées à la découverte et au ludique.

Stand Star Wars

Malgré le manque de cohérence sur le site, on est quand même agréablement surpris de croiser des stands dédiés à la promotion de jeux vidéo indépendants, d’associations de jeux de rôle ou d’artistes talentueux. Les représentations sur scène s’enchainent bien elles aussi, avec des groupes comme Neko Light Orchestra qui animent l’espace. Les mondes de la science-fiction et des comics sont également de plus en plus présents sur les conventions de ce type. C’est donc avec grand plaisir qu’on découvre des stands totalement dédiés à l’univers de Iron Man ou encore aux films Star Wars, où les passionnés présentent leurs collections et leurs créations personnelles.

 

À suivre !

Là où le Toulouse Game Show manque de paillettes et d’organisation pour séduire le visiteur, la manifestation semble laisser Japan Expo loin derrière, du côté social et relationnel ! Du côté des invités, Frédéric Zolfanelli alias Sparadrap de Noob, nous confie qu’il est heureux d’être au TGS car, parmi les grandes conventions, c’est celle où on est le mieux accueilli. De la même manière, Boris, exposant, nous explique que les organisateurs sont aux petits soins avec eux et que c’est toujours très agréable de participer à l’événement. Affaire à suivre, le TGS avec un peu plus de structure pourrait bien concurrencer la grosse machine parisienne.

Du côté des exposants, nous avons également eu le plaisir de découvrir les plats du restaurant Atsu Astu. Si vous êtes fans des takoyakis (bouchées au poulpe) ou des okonomiyakis (galette à base de chou) alors c’est le stand à visiter, et si vous n’avez encore jamais gouté, n’hésitez plus ! Et avec un peu de chance, vous aurez le plaisir de les retrouver sur Bordeaux au détour de quelques événements sur l’année 2013…

Okonomiyaki