Hotaru de Aki Shimazaki


HotaruL’histoire

Tsubaki, la petite fille de Mariko Takahashi, rend visite à sa grand-mère malade, victime d’hallucinations depuis qu’une commotion cérébrale l’a terrassée il y a quelques mois. À travers les confidences qu’elle fait à sa petite-fille durant la saison des lucioles, on apprend le secret qui l’a oppressée durant toute sa vie, incapable qu’elle fut de le révéler à son mari, monsieur Takahashi…

Avis

Aki Shimazaki est d’origine japonaise mais habite Montréal depuis plusieurs années. Elle a choisi d’écrire directement dans sa langue d’adoption mais son style reste empreint et influencé par sa culture originelle : épuré, simple mais très fort.

 
 
Dans ce dernier volume de la pentalogie d’Aki Shimazaki, la grand-mère de Tsubaki est sur le point de mourir. Voici venu le temps des dernières confidences et la révélation des derniers secrets de la famille Takahashi. C’est aussi le moment, pour la grand-mère, de donner une leçon de vie à sa petite fille.

Ce roman reste dans la lignée des quatre premiers ; court mais offrant une lecture agréable, tout en retenue et en simplicité. Certains pourront le trouver redondant car cela reste la même histoire, narrée par cinq personnes différentes, chacun apportant sa vision et son regard sur l’histoire de la famille, ses secrets, ses non-dits. On se laisse porter allègrement par l’auteur à travers le temps, les souvenirs et le présent.

La boucle est bouclée avec la réapparition de tous les personnages, et les bombes d’Hiroshima en toile de fond. Une belle série, j’ose même dire une réussite totale et un grand bonheur de lecture.

En plus...

Aki Shimazaki, Hotaru
Actes Sud
Babel, numéro 971
Août 2009