On verra demain de Francisco Avizanda


Madrid 1953. Gilda Novas, une jeune orpheline qui travaille comme dactylo dans une radio, appartient à une confrérie catholique, et agit comme indicateur de la police, essayant de sortir de sa précarité. Elle plaît à Cisco, son chef à la radio, militant du parti communiste clandestin.

Avant-première française attendue au festival du film d’Histoire de Pessac avec On verra demain (Hoy no se fia, mañana sí), le premier long métrage de fiction du cinéaste espagnol Francisco Avizanda, en présence du réalisateur et de l’actrice principale.

Une femme dans les tourments du franquisme

Le film nous fait suivre le destin difficile de Gilda (Carolina Bona), jeune orpheline qui travaille comme dactylo dans une station de radio. Dans l’Espagne franquiste, au début des années 50, cette femme figure au milieu d’une histoire dans laquelle seront impliqués autant des agents des services secrets que des opposants du régime. À travers elle, la situation précaire du peuple espagnol et notamment des femmes est mis en avant ainsi que les moyens déviants pour s’en sortir.

Histoire, austérité, confusion et ennui

Le scénario ainsi que le contexte historique promettaient de belles choses ; certes l’actrice principale joue parfaitement, dépeinte comme monstre et victime à la fois. Cependant, l’atmosphère et l’approche austères du film ainsi qu’une vision trop confuse de l’histoire nous confèrent rapidement à l’ennui. Quelle dommage, ce film reste la déception de la catégorie fiction du festival pour ma part.

affiche-On-verra-demain-Hoy-no-se-fia-manana-si-2008-1On verra demain (Hoy no se fia, mañana sí) de Francisco Avizanda
2009, 1h58, Espagne
avec Carolina Bona, Jesus Noguero, Albert Prat…