Retour sur le 16e Festival Européen du court-métrage


Pour la seizième année consécutive, l’association Extérieur Nuit a organisé le Festival Européen du Court-Métrage au sein du l’UGC de Bordeaux.

24 films en compétition, 6 prix (jury et public) dans trois catégories : classique, animation et talent bordelais. Le jury de cette année, composé de l’acteur Félix Moati, la réalisatrice Véra Belmont et de Eric Wojcik (Délégué Général du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand) étaient présents pour découvrir les courts-métrages en même temps que le public.

Avant toute chose, je tiens à tirer mon chapeau aux bénévoles de l’association Extérieur Nuit, qui ont assuré aussi bien niveau organisation (ben quoi ? Le vin et les petits fours étaient très bons !) qu’au niveau de la sélection, éclectique et possédant quelques petites pépites.

N’ayant pu aller qu’à la première soirée, celle de la sélection classique, voici donc un retour sur cette soirée placée sous le signe du court-métrage . Je reviens sur l’éclectisme de la sélection car pour le coup, il y en a eu pour tous les goûts : film d’amour, d’action, de zombie, film d’art ou portant sur l’art, histoires complètement barrées ou poétiques. Pour preuve, ces quelques courts qui (m’)ont marqué(e) cette soirée;

Taboulé de Richard Garcia Vazquez

La première partie de la projection a débuté sur le court-métrage Taboulé (un de mes chouchous), qui simplement, avec un minimum de moyens techniques et d’acteurs, parle d’amour et en dit plus en quatre minutes qu’1h30 de rom’com sirupeuse et guimauvesque (version intégrale ici, désolée, je n’ai trouvé que la version espagnole non sous-titrée).

 

The Voorman problem de Mark Gill

The Voorman problem, un court malin sur un psychiatre confronté à un patient se prenant pour Dieu. Il est à voir ne serait-ce que pour la présence de Martin Freeman (oui, l’acteur qui joue Arthur Dent dans H2G2 et Watson dans la série Sherlock), toujours impeccable !

 

Nostalgic Z de Karl Bouteiller

Nostalgic Z, film de zombie mettant en scène un vétéran de la guerre du Vietnam qui nous livre en vidéo les manière d’occire les différents types de morts-vivants, du zombie-chômeur au zombie-banquier.

 

La muse de Sophie Barthes

La muse, qui est un hommage au peintre Edward Hopper au travers d’un dialogue entre l’artiste et sa muse, enfermée dans un tableau. Très esthétique et bien amené.

 

Marion de Julián Zuazos

Marion, qui met en scène un homme en voix off et une femme, unique personnage que l’on voit et qui exécute ses ordres. L’atmosphère n’est pas sans rappeler certains longs de David Lynch, et même si ce n’était pas mon préféré, il a son intérêt !

 

Man in pak de Anna van der Heide

Man in pak, ou comment une mère qui amène ses enfants dans un parc de loisirs s’éprend d’un lapin géant (oui oui, vous avez bien lu). C’est farfelu sans être surréaliste, c’est pourquoi c’était mon second chouchou de la soirée

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C’est donc contentée mais fort déçue de ne pouvoir faire la seconde soirée que je suis retournée dans mes pénates, avec pour conclusion que c’est une expérience à rééditer !