World series tour


Non, je ne vais pas parler de poker, mais de séries TV qui tapent. Il y a de plus en plus de séries, je pourrai même dire que on finira bientôt noyés sous la masse, certaines séries ont même dorénavant un budget à faire pâlir les studios de cinéma.

Il est loin pour nous le temps du samedi après-midi devant Chapeau melon et bottes de cuir et Amicalement vôtre, ou encore des soirées X files.

 

Psych

Commençons par Psych. Shawn Spencer, un grand gamin doué d’un don de l’observation hors du commun se fait passer pour un voyant auprès de la police afin de les aider à résoudre des enquêtes. Quatre personnages principaux : Shawn, Gus – son « Robin » – , Lassiter, l’inspecteur zélé, et Juliet, sa coéquipière sexy .
Au fil des épisodes, des enquêtes toutes un peu plus barges les unes que les autres. J’ai rarement autant ri que devant cette série, les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas, liés par un fin fil conducteur : Shawn sortira-t-il avec Juliet ? Chaque fin de saison réserve son lot de surprises !

Si vous aimez les séries qui ne se prennent pas au sérieux, Psych est fait pour vous !
Actuellement la sixième saison est en diffusion chez nos amis américains.

Première diffusion aux États-Unis :  7 juillet 2006  
Créateur : Steve Franks
Acteurs : James Roday, Dulé Hill.

 

Hell on Wheels

Toute fraîche, toute belle, une série qui nous sort de nos univers hospitaliers et des commissariats, rendez-vous au Far West avec Hell on Wheels.

Il est barbu, il picole comme un trou, il dézingue à tout va, il n’est pas content, Cullen Bohannan n’arrive pas dans le Nebraska pour faire du tourisme, il veut se venger. Il était sudiste et propriétaire d’esclaves, et maintenant il cherche les responsables du meurtre de sa femme pour les transformer en passoire.

Quoi de plus classique pour un bon western ? Tout les personnages ont un grain, on est loin de La petite maison dans la prairie. Pas de finesse dans le décor, nous sommes dans un camp de travail lors de la construction de la ligne qui reliera l’est et l’ouest des États-Unis. Si vous êtes en manque de glam’ vous pouvez toujours aller regarder Gossip Girl.

Bref, tout ça nous sort un peu du gentil train train quotidien et merde, du western quoi !

Première diffusion aux Etats-Unis :  6 novembre 2011  
Créateurs : Joe Gayton et Tony Gayton
Acteurs : Anson Mount, Common, Dominique McElligott.

 

Person of interest

Il a aussi perdu sa femme, il n’est pas content non plus. On pourrait résumer pas mal de séries comme ça au final. Le héros perd un être cher, et nous, on voit la suite. Tout au long de la série il y a des flashbacks  nous montrant comment ils se sont connus, qu’ils étaient heureux tout ça – j’ai failli lâcher ma petite larmichette -. En fait, on s’en fout des flashbacks, tout ce qui nous intéresse c’est qu’il tatane du méchant.

Pour en revenir plus précisément au cas qui nous intéresse, John Reese, un ex-agent de la CIA qui se fait passer pour mort se fait alpaguer par un milliardaire qui a inventé une machine capable de prédire un décès, qui je vous l’assure n’aurait rien de naturel, en faisant sortir son numéro de sécu. Tout les deux avec l’aide de cette god-machine vont se lancer dans une quête qui les mènera sans doute six pieds sous terre…

 
Les acteurs en jettent, la manière de filmer est originale et nous change un peu, l’intrigue est bonne, ça paraîtrait presque plausible, on ne fait pas vraiment dans la dentelle non plus.

Si vous aussi vous voulez arrêter une voiture avec un fusil qui ne rentre définitivement pas dans le coffre, let’s go !
Première diffusion aux États-Unis : 22 septembre 2011
Réalisateur : Richard J. Lewis
Acteurs : Jim Caviezel, Michael Emerson.

 

Suits

Mike Ross, intelligent, beau gosse, est doté d’une mémoire photographique, il n’oubliera pas votre numéro de téléphone, mais il n’a aucun diplôme. Il va pourtant devenir avocat aux ordres d’Harvey Specter, qui a les dents longues. Personne ne devra découvrir que Mike n’a pas passé l’examen du barreau au risque de très vite le mettre au chômage, et son patron avec.

Au début je m’attendais à un Ally Mcbeal au masculin, mais je trouve que cette série nous rafraîchit des désormais pesantes séries judiciaires, un scénario bien mené d’épisode en épisode, des acteurs géniaux, un épisode de fin de saison qui en jette, bref, jetez vous dedans.

Première diffusion aux États-Unis : 23 juin 2011 
Créateur  : Aaron Korsh
Acteurs : Gabriel Macht, Patrick J. Adams.

 

Luther

On va terminer par une série noire, sans faire de jeu de mot déplacé.
Luther, inspecteur à la brigade criminelle de Londres, complètement dépressif, mais doté d’un instinct à toute épreuve, devra faire face à de beaux psychopathes et à lui-même, qui n’est pas mal non plus.

Franchement, on est loin du sexy des Experts, et bon sang que ça fait du bien, un personnage qui enfin ne semble pas avoir seulement besoin de baisser ses lunettes de soleil pour résoudre une enquête et fait un carton à tout va – d’ailleurs son flingue il fait pitié. Avec un générique de Massive Attack, qui est de toute évidence une preuve de bon goût, cette série nous montre encore une fois que les Anglais nous en pondent de bonnes quand même, de séries. A voir si vous n’avez pas trop de soucis en tête, enfin si vous en avez, regardez un épisode de… J’sais pas, Glee par exemple, votre cerveau sera entièrement vide ensuite, pour accueillir ce merveilleux Luther !

Première diffusion en Angleterre : 4 mai 2010
Créateur  : Neil Cross 
Acteurs : Idris Elba, Saskia Reeves.

 
Les bonnes sorties cinéma se faisant rares, on peut se rabattre sans vergogne sur toutes ces bonnes séries qui n’en finissent pas d’arriver sur nos petits écrans (qui d’ailleurs sont de moins en moins petits). Je pourrais aussi vous parler de l’excellente série Sherlock ou bien pour ceux comme moi qui l’auraient manqué à l’époque The Wire, mais dans ce cas ce ne serait plus un article, mais une encyclopédie !

Enjoy the ride !