L’affiche ne fait pas le moine

A l’heure où l’aseptisation du cinéma à fait des ravages aussi destructeurs que le dernier film de Superman (une planète et deux villes pulvérisées, record à battre), il est bon de se plonger dans ce que l’invention des frères lumières a pu inspirer de plus brut. En effet, à l’époque de l’arrivée des VHS, le Ghana a vu exploser les ciné-brousses plus ou moins sauvages, échappant à l’appétit des distributeurs, avec ses avantages économiques, mais aussi ses inconvénients qui sont devenus des atouts. En effet, sans affiche officielle, une foule de peintres locaux s’en est donné à cœur joie pour proposer des visuels alternatifs pour des films plus ou moins zédisants, nous offrant là une galerie surprenante et rafraichissante entre réinterprétation grotesque et gore délirant.