Kasabian


west ryderKasabian est un groupe qui est sorti du centre de l’Angleterre, de Leicester pour être plus précis, il y a plus de dix ans. Le guitariste du groupe, Serge Pizzomo, et Tom Meighan qui est, lui, chanteur, se rencontrent en 1993, au lycée comme la plupart des groupes. Plus tard ils sont rejoints par Chris Edwards et Chris Karloff (qui quittera le groupe en 2006 pour « divergences artistiques »), puis par le batteur Ian Matthews en 2004. Deux ans plus tard, suite au départ de Chris Karloff, Jason Meiher rejoindra la formation.

Les influences du groupe vont du rock à l’électro, des Stones Roses à Primal Scream. Mais Kasabian c’est unique. Le nom du groupe lui, est emprunté à Linda Kasabian, membre de la « Manson Family » qui en dépit de son appartenance au groupe de Charles Manson avait témoigné des atrocités qu’il eu commises.
Dès les années 2000 le groupe commençait à bien se faire connaître, mais c’est en 2004 avec des titres tels que Club foot, LST (Lost Souls Forever) ou encore Cutt Off  de l’album Kasabian que le décollage s’opéra.

En 2006 sortait leur second album nommé Empire, avec de très bons morceaux à l’image de Shoot the Runner, Me plus one ou encore Empire, clé de voûte de ce deuxième album.

Le troisième album sorti l’été dernier, The West Ryder Pauper Lunatic Asylum inscrit durablement le groupe parmi les références du rock anglais actuel. Il est à noter que le célèbre producteur de hip hop Dan « the automator » l’a produit. Il s’agit là de titres puissants comme Fire, en tête des charts single et des téléchargements au Royaume Uni, Underdog ou encore Where Did the Love go?.

L’album a été pensé comme un « ensemble », et bien qu’ayant une continuité dans l’enchaînement des morceaux, il est décomposable en trois grands actes. L’acte premier se fait avec l’ouverture fracassante d’Underdog, suivit par Where Did All the Love go?, Swarfiga et enfin Fast Fuse. Thick As Thieves délimite quant à lui le second acte avec West Rider Silver Bullet et Take Aim aux feelings un peu latino, bien plus posés. Vlad the Impaler vient secouer tout ça et ouvrir l’acte final, qui lui est beaucoup plus serein. En effet Ladies and Gentlemen, Secret Alphabets, le mémorable Fire et enfin Haopiness sont la dose parfaite de calme nécessaire pour se remettre de toute l’émotion provoquée par cet album.

Mes préférences vont vers Underdog, Thick As Thieves, Vlad the Impaler et Fire, c’est le genre de morceaux qui me filent la pêche pour la journée, au moins, et que je pourrais presque chanter à tue tête… Mais on en est pas là.

Du reste, l’écoute de cette album pourrait bien provoquer chez vous un syndrome de rage romantique. Une volonté farouche de renverser l’ordre établi ou du moins, contester le monde. Kasabian n’est pourtant pas une musique pour jeune rebelle acnéique insatisfait du monde qui l’entoure, mais ne vous laissera jamais indifférent.

Le mieux est de vous laisser avec le clip de Vlad the Impaler, et de vous conseiller ardemment l’écoute des trois autres titres pour lesquels j’ai un gros coup de cœur.

Personnellement, j’attends avec impatience le passage de Kasabian en France, qui est sans doute devenu un de mes groupes favoris.