Le Festival International de la BD d’Angoulême vu de 1m50 (et demi)
Chez Mandorine, le journalisme d’investigation, le vrai, est de rigueur : en effet, nous mettons un point d’honneur à ce que chaque sujet soit abordé sous un angle différent du commun des médias, et le Festival International de la BD d’Angoulême d’Angoulême ne fait point exception ! Alors qu’Antoine nous a fait voir le festival depuis les hauteurs de la tour Pey-Berland , j’ai donc choisi de prendre son contre-pied et de vous faire un compte-rendu en photos… vues de ma hauteur, soit 1m50 et demi (oui, c’est important le demi).
Le Festival International de la BD d’Angoulême, c’est avant tout, ne nous mentons pas, la foule… Avec une vue des plus aérées de laquelle il est possible de humer toutes sortes de choses tout en ne voyant pas à 30 centimètres devant soi. En voici la preuve (photos tout à fait contractuelles)

Oh, la belle prise.

Ah, c’était l’exposition sur Last Man (un manga 100% Made in France) ? Je vous crois…

Même de loin, les planches originales de Lucky Luke en jettent !
(exposition très chouette en hommage à Morris que je vous recommande chaudement si vous passez en terre angoumoisine)

Heureusement, Joe me comprend !

Vue très « artistique » si ne lève pas la tête… Pas très pratique pour admirer le travail de Li Chi Tak, talentueux auteur hong-kongais.

Autre chose amusante (ou pas) quand vous êtes petit format, c’est que la plongée est impossible, il y a toujours une barrière pour gêner sur vos photos, comme par exemple la moto de Kaneda dans le cultissime Akira. Oui, celles et ceux qui le désiraient pouvaient enfiler le fameux blouson de cuir du héros et se la péter sur cette superbe réplique le temps d’un cliché… J’y serais bien allé si la file d’attente n’avait pas été si longue !

Je râle, je râle, mais de très bonnes surprises nous attendaient au détour des différentes bulles, notamment le stand des éditions Cornélius qui, toujours sale gosse dans l’esprit, offrait sur place un large choix de BD pour le moins originales que nous ne trouverions nulle part ailleurs…

…ou bien un auteur que l’on apprécie en train de dédicacer son dernier ouvrage :Florent Chavouet dans ses œuvres, au crayon de couleur.
Et pour finir, voir l’exposition hommage au parrain de cette cuvée 2016 : Katsuhiro Otomo, le papa d’Akira. Nombre d’artistes ont proposé leur vision de l’univers qui lui est associé, mais voici celle qui, en toute subjectivité, m’a tapé dans l’œil tant elle est détaillée.

Quand Olivier Ledroit rend hommage à Katsuhiro Otomo, je n’ai qu’un seul mot : wow.