Transfert #6
Ces dernières semaines, les bordelais avaient vu la façade du bâtiment de l’ancien Virgin Megastore, se parer de graffs colorés. Rapidement, on apprenait que le bâtiment, à l’abandon, avait été réinvesti par l’association Transfert, à l’occasion de son exposition annuelle. Une semaine avant la grande ouverture, nous sommes allés découvrir l’expo et discuter avec Patti & Maud du collectif Transfert.
Après une édition 2015 des plus réussies à l’ancien commissariat Castéja – 42 000 visiteurs en trois mois, excusez du peu, le collectif Transfert rempile cette année avec un projet tout aussi ambitieux. Pour sa sixième édition, et au terme d’une résidence de trois mois, Transfert#6 accueille, en plus des 13 artistes du collectif, 17 artistes nationaux et internationaux.
Sur les quatre étages du bâtiment se déploient installations, fresques et galerie ; nous plongeant dans des thèmes & univers très variés. Entre fresques purement graphiques et installations aux réflexions et messages plus poussés, on en prend plein les mirettes – et on se prend également à regarder d’un œil nouveau ce bâtiment qui, jusque-là, laissait froids beaucoup de bordelais.
Une semaine avant le vernissage, nous sommes donc allés fureter dans une expo alors pas tout à fait finie, au milieu d’artistes se hâtant de terminer leurs œuvres, bombe de peinture ou chalumeau à la main – véridique. Nous vous avons ramené quelques images de ce Transfert #6, juste assez pour vous donner envie d’aller la voir de vos yeux vu. Et, une fois perchés sur le toit du bâtiment – qui accueillera, avec le quatrième étage, la programmation musicale de ce cru 2016, nous avons discuté avec Patti & Maud du collectif et de son évolution, entre coups de vent, pinpons des ambulances et chants de footophiles en contrebas de la rue.
Si vous n’êtes pas des chanceux qui partent en vacances, vous pourrez profiter des afterworks et concerts sur le rooftop du bâtiment. Toute la programmation musicale – plus électique que les années passées, donc, entre hip-hop, acoustique et quand même un petit peu d’électro parce que ça passe plutôt bien lors des douces soirées d’été – se trouve sur le site web ainsi que la page Facebook de l’exposition. A noter également, la préparation d’un livre dédié au collectif – pour tout avouer, on ne se refait pas, j’en trépigne un peu d’avance, ayant eu l’occasion d’avoir un aperçu de quelques pages dudit bouquin. Mais j’aurai probablement l’occasion de vous en reparler.